En janvier 2019, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a publié son évaluation des risques liés aux substances chimiques présentes dans les couches pour bébé.
D’ailleurs, il s’agit, de la première fois au niveau international que des tests poussés en conditions réalistes d’utilisation sont réalisés sur 23 marques des couches pour bébés en France.
Par ailleurs, il en a ressorti, chez certaines marques, la présence de substances toxiques et dépassant les seuils sanitaires autorisés, en contact avec la peau de bébé.
En bref, les couches contiennent des produits chimiques indésirables et hypoallergéniques, comme les perturbateurs endocriniens, des produits toxiques cancérigènes, des résidus toxiques de pesticides, des composés organiques allergènes…
Quelles sont les substances concernées par les couches de bébé ?
Tout d’abord, le communiqué de l’ANSE rapporte que « ces analyses ont mis en évidence la présence de différentes substances chimiques dangereuses dans les couches jetables qui peuvent notamment migrer dans l’urine et entrer en contact prolongé avec la peau des bébés ».
Ainsi, certaines substances testées sont ajoutées volontairement, telles que des parfums et des hydrocarbures aromatiques qui peuvent engendrer des allergies cutanées :
- Butylphényl méthyle propional ou lilial®
- Hydroxyisohexyl 3 — cyclohexène carboxaldéhyde ou lyral®
En plus, certaines substances identifiées résultent du processus de blanchiment de la cellulose au chlore : furanes et dioxines.
Enfin, certaines substances indésirables retrouvées dans les couches à usage unique sont des résidus pétrochimiques originaires de matières premières contaminées ou de procédés de fabrication : PCB-DL, HAP.
Qu’en est du risque glyphosate !
D’un autre côté, le billet publié par 60 millions de consommateurs explique que « l’Anse écarte tout risque pour le glyphosate — dont un résidu, l’AMPA, a été retrouvé dans certaines couches ».
Néanmoins, il est indispensable de continuer à contrôler ce point. De même, il faut choisir une marque de couches testant régulièrement ses approvisionnements et la qualité des matières premières utilisées.
Comment se prémunir ?
D’après les recommandations de l’Agence de Sécurité sanitaire, les mamans doivent se diriger vers des produits cosmétiques et des couches :
- Sans parfum ajouté
- Sans traitement par des agents chlorés pour le blanchiment de la cellulose, en privilégiant le processus de fabrication avec blanchiment à l’oxygène labellisé TCF
- Fabriquées avec des matières premières de qualité ainsi éviter les résidus pétrochimiques de type HAP et PCB
Choisir les couches écologiques et les couches lavables
Pour éviter les irritations (érythème fessier…) et les rougeurs des fesses de bébé, vous pouvez vous tourner vers les couches jetables écologiques, les couches bio et même les couches lavables.
En effet, ces alternatives de propreté pour tout-petit proposent la même capacité d’absorption que les couches qui peuvent présenter des risques pour la santé.
D’ailleurs, les fabricants et distributeurs, dont Koosh, proposent aussi des lingettes écolo, produits d’hygiène…
Par ailleurs, l’objectif de ces alternatives reste de réduire au maximum les substances nocives pour les nouveau-nés, mais également la garantie de matières premières renouvelables et issues de forêts gérées durablement.
Finalement, il s’agit d’un geste pour l’environnement en favorisant la biodégradabilité des couches écolos ainsi que l’absence dans la composition de la couche de plusieurs substances dangereuses, matières plastiques (élastiques…), des composés organiques volatils…